Zoom sur l’histoire passionnante du cinéma japonais
La diversité culturelle du Japon en fait l’un de ses points forts. Des milliers de touristes s’y rendent chaque année pour en découvrir davantage. Bien entendu, l’idéal serait de rester plusieurs jours, voire des mois au pays du soleil levant. C’est suffisant pour enrichir ses connaissances de la culture nippone. Voici l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur l’histoire du cinéma japonais.
L’histoire du cinéma japonais avant, pendant, et après la guerre mondiale
Des touristes voyagent au Japon sans même connaître la véritable histoire du cinéma nippon. Il s’agit, pourtant, d’une chose importante à savoir. La présentation du cinématographe des Frères Lumière à Osaka date de 1897. C’est aussi à cette même époque que la première caméra fut importée au Japon, à Osaka puis à Tokyo. Les films japonais ont fait leur apparition vers 1916. Bien que les techniques utilisées ne fussent pas encore optimales, le cinéma japonais commençait à prendre forme. Entre 1909 et 1926, Matsunosuke Onoe, la première star nippone, apparaît dans près d’un millier de films. Entre 1911 et 1914, Tokuko Nagai Takagi, la première actrice reconnue de cette époque, apparaît dans quatre films. Ils ont été produits par Thanhouser, une compagnie américaine.
L’histoire du cinéma parlant japonais commence à partir de la seconde moitié des années 1930. Les stars les plus connues de cette époque sont Kinuyo Tanaka et Hiroko Kawasaki. Même durant la période de guerre sino-japonaise, le cinéma parlant poursuit son cours. « Terres et soldats », un chef-d’œuvre de Tomotaka Tasaka » fut l’une des œuvres cinématographiques les plus emblématiques de cette époque. Malheureusement, la moitié des films de guerre a été détruit par les autorités d’occupation durant la période après-guerre. Il est facile aujourd’hui d’assister à des événements japonais en réservant en ligne. Il suffit, en effet, d’aller sur un site web prévu à cet effet. Il ne reste plus qu’à choisir une destination, le festival de cinéma japonais, par exemple.
D’autres dates marquantes de l’histoire du cinéma japonais
Le cinéma japonais a évolué au fil des années. Les films de monstres à l’instar de « Godzilla » ont beaucoup contribué à son développement. C’est un magnifique chef œuvre né de l’imagination d’Ishirô Honda en 1954. Dans les années 60, des films pop comme « Du Vagabond de Tokyo » apportent quelques innovations. Idem pour les films de sabre à l’instar de « Goyokin » d’Hideo Gosha. Entre 1980 et 1990, les producteurs et réalisateurs indépendants ont gagné du terrain en supprimant le système des grands studios. En 2000, la violence commence à apparaître dans divers films comme « Battle Royale ».
Le début du XXe siècle a été marqué par l’apparition des premiers films d’animation comme « Astro, le petit robot ». Sans oublier « Le Voyage de Chihiro » qui a remporté le 1er prix du Festival du film de Berlin en 2002. Pour témoigner de l’évolution du cinéma japonais, il faut assister au moins une fois à un festival cinématographique au pays. Les touristes curieux y découvriront des œuvres originales avec une animation aux images somptueuses. Ceux et celles qui ont déjà vécu une telle expérience voudront sûrement la revivre. C’est pourquoi il faut réserver sa place avant son départ vers le Japon.